Grève du 5 décembre: pour les salariés bloqués, Pénicaud appelle les patrons à l'indulgence

Muriel Pénicaud

Face aux difficultés que pourraient rencontrer les salariés à se rendre sur leur lieu de travail à cause de la grève des transports, la ministre du Travail appelle les employeurs à être "compréhensifs" prônant notamment la facilitation du télétravail.

Publié le 25-11-2019 par AFP

La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a appelé dimanche les employeurs à se montrer "compréhensifs" le 5 décembre, face aux salariés qui auraient des difficultés à se rendre sur leur lieu de travail à cause de la grève des transports.

"Je dis aux chefs d'entreprise d'être compréhensifs avec leurs salariés. Aujourd'hui il y a des formes de travail à distance. Il ne faut pas, ce jour-là, demander aux gens de faire l'impossible", a souligné la ministre dans le "Grand rendez-vous" Europe 1/CNews/Les Echos. "Il ne faut pas demander aux gens de faire des acrobaties pour faire des heures de transport", a-t-elle ajouté.

"Le télétravail est un droit"

"Depuis les ordonnances travail, le télétravail est un droit", et "il suffit d'un simple échange d'e-mails entre le salarié et l'employeur" pour le mettre en place, a souligné Mme Pénicaud, pour qui "il y a beaucoup de métiers qui s'y prêtent".

Interrogée sur l'idée, avancée dans le Journal du Dimanche par le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau, d'une proposition de loi pour créer un "service minimum garanti" dans les transports, la ministre a souligné qu'on ne pouvait pas "inventer des règles pour le 5 décembre".


"Il y a des règles sur le service minimum. Qu'on les applique, pas plus, pas moins", a commenté Mme Pénicaud.

En vertu d'une loi instaurée en 2007 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le personnel gréviste doit informer sa direction 48 heures à l'avance. "C'est un progrès, mais cela n'a rien d'un service minimu

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités