Les suppressions de TGV augmentent samedi au deuxième jour d'une grève des contrôleurs de la SNCF, plongeant les voyageurs dans le désarroi le jour du réveillon. Pourtant, un accord validé vendredi entre la direction du groupe et les syndicats, qui règle, en théorie, la situation. Mais il arrive trop tard pour Noël, car les trains ont besoin de plusieurs jours de préparation et ne peuvent pas être reprogrammés du jour au lendemain. En revanche, les voyageurs pourront se déplacer le week-end du Nouvel An.

Une soirée de négociations jeudi entre syndicats et direction du groupe a permis de trouver une issue au conflit initié par un collectif de contrôleurs hors syndicats, conduisant à la levée du préavis de grève pour le week-end prochain par les syndicats, qui n'appelaient toutefois pas à la grève.

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Trafic très perturbé

Après l'annulation d'un train sur trois vendredi, 40% des TGV ont été supprimés samedi et dimanche. Sur les axes Nord et Atlantique, 50% des TGV ont été annulés, ainsi que 40% sur les axes Sud-Est et Est. Un Ouigo sur trois et un quart des Intercités ont aussi été supprimés, selon la SNCF.

Vendredi dans les gares françaises, des passagers affichaient souvent un agacement teinté d'une volonté de respecter le droit de grève. "Ils font grève pour une raison, je comprends, mais pas pendant les fêtes quand même. On a assez de stress déjà", regrettait Inga Skripkina, 41 ans, en gare de Lille

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