General Electric veut supprimer 470 emplois en France

General Electric veut supprimer 470 emplois en France

Les mauvais résultats de la branche énergie de General Electric à l'échelle mondiale ont des répercussions jusqu'en France. Le géant américain vient en effet d'annoncer la suppression prochaine de 470 emplois dans l'hexagone.

Publié le 24-01-2019 par Esther Buitekant

General Electric en difficulté



Si les informations sont d'abord venues des syndicats, General Electric a rapidement confirmé que des négociations étaient bien en cours en France pour que les effectifs soient en phase avec « la réalité du marché ». Une réalité de plus en plus difficile pour GE qui souffre à la fois de la concurrence des sources d'énergie renouvelables et de la baisse du prix de gros de l'électricité. Le groupe est donc bien loin de la promesse de 2014 de créer 1000 emplois en France. Un échec qui pourrait contraindre General Electric à payer 50 millions d'euros à l'Etat français pour non-respect de l'accord initial conclu lors de la reprise des activités énergie d'Alstom.


Des ruptures conventionnelles plutôt que des licenciements



Les suppressions de postes concernent plusieurs sites et entités du groupe : 149 postes chez Power Conversion France, 90 chez Grid et 229 chez Alstom Power System. GE espère réduire sa masse salariale grâce à la nouvelle procédure de rupture conventionnelle collective instaurée par les ordonnances Macron de 2017, mais le plan devrait également inclure des départs anticipés à la retraite. Les syndicats d'Alstom Power System, CFDT et CFE-CGC, ont fait part de leurs inquiétudes dans un tract commun, demandant également des embauches pour pallier l'éventuelle perte de compétences. Les premiers départs pourraient avoir lieu dès le mois d'avril.

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