Empreinte carbone, recharge, métaux... : 5 mythes sur la voiture électrique décryptés

voitures électriques

Avec l'interdiction de la vente des voitures thermiques à horizon 2035, les publicités vantant l'achat d'un véhicule électrique se multiplient et les fausses informations également. Nous avons repris 5 mythes autour de cette technologie, pour tenter de démêler le vrai du faux.

Publié le 11-08-2023 par Marie Nidiau

L'Union européenne l'a confirmé en mars, seules les voitures ou voiturettes de moins de 3,5 tonnes n'émettant pas de gaz à effet de serre à l'échappement pourront être vendues à partir de 2035 sur son territoire. Cela signifie que seule l'électrique pourra être vendue or carburants de synthèses fabriqués à partir d'électricité décarbonée, qui sont en réalité trop chers à produire. Une mesure forte, qui a fait grincer des dents les constructeurs automobiles européens ainsi que de nombreux automobilistes.

Les autorités européennes prévoient 30 millions de voitures électriques en circulation pour 2030. Mais entre peur du manque d'autonomie, doute sur la valeur ajoutée environnementale et pénurie d'énergie, les mythes autour du véhicules électriques sont légions.

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  • La voiture électrique ne pollue pas

C'est l'une des raisons vantée par l'Union européenne et maintes fois répétée par les constructeurs désormais : la voiture électrique ne pollue pas. Dans les faits, la voiture électrique émet des gaz à effet de serre, principalement au moment de sa fabrication puisqu'il faut extraire les métaux nécessaires à la batterie et réaliser une série de procédés chimiques polluants. Cependant, son empreinte carbone est tout de même plus faible que son équivalent thermique dans la majorité des cas. En effet, il faut rouler en moyenne 30.000 kilomètres, soit un à deux ans généralement,

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