Face à la hausse des prix de l'énergie, Duralex n'a pas eu d'autre choix que de mettre sa production en pause pendant plusieurs mois. Mais, hier lundi 17 avril, le groupe a enfin pu relancer son four. Rappelons qu'il avait été refroidi (et non éteint, ce qui l'aurait grandement endommagé) en novembre dernier.

Le four relancé en présence de Roland Lescure

Et c'est en présence de Roland Lescure, ministre délégué chargé de l'Industrie de France, que le four de la verrerie a été relancé à 8 h. L'usine, située à Chapelle-Saint-Mesmin dans le Loiret, emploie 250 salariés qui avaient été mis en chômage partiel. Interrogé par BFM, José Luis Llacuna, PDG de Duralex (propriété d'Antoine Ioannides et de son frère André avant le reprise du groupe, en 2021, par International Cookware), a indiqué que les prix de l'énergie ont baissé sans pour autant retrouver leur niveau d'avant. En novembre dernier, le mégawattheure était à 1 200 EUR. Duralex a négocié avec son fournisseur pour un contrat à environ 170 EUR/mégawattheure contre 90 EUR en 2021. « Nous avions un stock qui nous a permis de continuer à vendre. C'est vrai qu'après cinq mois, on commençait à avoir quelques ruptures de stock, et il est vraiment temps de se remettre à produire sinon ça peut être plus délicat » a fait savoir le PDG qui a salué l'optimisme et la motivation de ses équipes. Duralex vise une production annuelle de 100 millions de verres et un chiffre d'affaires, pour 2023, de 37 millions d'euros (contre 30 millions d'euros en 2022 et 23 millions d'euros en 2021).