Un concentré de technologie

Devialet, la start-up spécialisée dans le son haut de gamme, a dévoilé hier sa dernière création : une enceinte connectée ultra-design baptisée Phantom. Blanche et toute en rondeurs, elle est fabriquée en France, à l'aide de composants à 95% français. Elle dispose d'une technologie unique, qui combine les avantages de l'analogique et ceux du numérique, l'Analogical Digital Hybrid (ADH). Deux autres innovations embarquées la distinguent des autres enceintes haut de gamme du marché. L'une permet d'adapter le signal de l'amplificateur en fonction des enceintes, c'est le Speaker Active Machine. L'autre, le Heart Bass Implosion, assure des basses extraordinaires. Avec de telles innovations, la Phantom  a su « remettre en question les règles de l'acoustique », et doit être capable de reproduire à la maison la qualité acoustique d'un concert.

Sur le même segment que Bose et Sonos

Sur le plan du positionnement marketing, la Phantom est aussi une innovation. Elle se positionne comme une concurrente des nombreuses enceintes connectées qui bénéficient en ce moment de l'engouement pour les appareils connectés en Wifi ou en Bluetooth et des sound center haut de gamme, créneau où Sonos et Bose sont actuellement leaders. Mais, en même temps, elle se définit aussi comme la digne descendante des amplificateurs très haut de gamme que Devialet commercialise à des prix astronomiques auprès des amateurs éclairés de musique à la recherche d'un son digne des meilleurs auditoriums. Le prix de la Phantom est d'ailleurs très élevé, puisqu'il faudra débourser 1690 euros pour s'offrir le modèle d'entrée de gamme, auquel on ajoutera encore 299 euros pour le routeur audio. Elle ne sera disponible, à partir de janvier, que chez Harrod's à Londres, et Colette à Paris.

Des objectifs de vente importants

Malgré ces prix exorbitants, Quentin Sannié, le co-fondateur de Devialet, considère la Phantom comme un objet destiné à une production importante, puisqu'il est prévu d'en vendre 2500 par mois. Si ces objectifs sont atteints, les actionnaires prestigieux de Devialet, Xavier Niel, Marc Simoncini, Jacques-Antoine Granjon et Bernard Arnault, ne devraient pas regretter leur investissement dans l'entreprise.