Comment Nexter se défend face à ses rivaux

Nexter Caesar Stéphane Mayer

Le groupe d'armements terrestres est sur une belle trajectoire de croissance. Nexter dispose de fondamentaux économiques et financiers solides, ainsi que les résultats 2018 le démontrent.

Publié le 22-03-2019 par Michel Cabirol

Alors que de très nombreuses incertitudes pèsent sur l'avenir de KNDS avec le forcing de Rheinmetall, qui rêve de rafler la mise, la partie française du groupe franco-allemand - Nexter - va bien. Très bien même. Selon une communication faite aux salariés de Nexter, que La Tribune s'est procurée, son chiffre d'affaires s'est élevé à 962 millions d'euros, en hausse de 7% par rapport à 2017. Un chiffre qui remonte au niveau des années 2014 et 2015 (1,04 milliard et 1,07 milliard d'euros) après un trou en 2016 (866 millions d'euros).

Surtout la marge opérationnelle du groupe français est à un niveau excellent, à plus de 10% du chiffre d'affaires grâce à un résultat opérationnel (EBIT) atteignant l'année dernière 118 millions d'euros. Le flux de trésorerie (cash flow) s'élevait à 96 millions fin 2018. En tant que plate-formiste, Nexter tient très bien son rang face à la concurrence européenne.

7,7 milliards de carnet commande

L'avenir de Nexter est également bien dégagé. En 2018, le groupe spécialisé dans les armements terrestres a décroché 1,1 milliard de prises de commandes fermes, dont plus de 50% à l'exportation, notamment dans les munitions. Soit un ratio commandes sur chiffre d'affaires supérieur à 1. Ce qui porte le carnet de commandes à 7,7 milliards d'euros. Le groupe a notamment décroché face à son rival Arquus le contrat du programme VBMR léger avec le Serval (978 exemplaires destinés à remplacer les VAB), dont le premier exemplaire doit être livré en 2022.

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