Comment Le Train veut concurrencer la SNCF dans le Grand Ouest

le Train

TOURS (INDRE-ET-LOIRE). Après l'Italien Trenitalia sur la ligne Paris-Lyon-Milan, et bientôt l'opérateur espagnol Renfe de Madrid à Paris, la compagnie ferroviaire d'origine charentaise, Le Train, compte installer 25 allers et retours quotidiens entre Bordeaux, Tours et Nantes, à l'horizon 2025. Explications.

Publié le 07-05-2023 par A Tours, Guillaume Fischer

On n'arrête plus Le Train. La compagnie, qui a lancé en début d'année une campagne de financement participatif sur la plate-forme Tudigo, espère lever au total trois millions d'euros d'ici la fin du mois de mai.

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Au-delà du montant, la compagnie cherche à gagner en notoriété par le biais de cette opération de crowfounding. Le Train, qui embarquera les souscripteurs dans son capital, compte ainsi lancer ses premières dessertes entre Bordeaux, Tours et Nantes d'ici fin 2024. À la clé, l'utilisation de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique, qui serait sous employée selon la compagnie. « Le positionnement du Train n'a pas vocation à concurrencer frontalement l'opérateur historique (la SNCF, ndlr) mais plutôt d'intervenir de façon complémentaire, assure Catherine Pihan-Le Bars, directrice générale. Ainsi, notre spécificité est de lancer des dessertes intra-régionales et inter-régionales à grande vitesse, sans passer par Paris comme actuellement »

De nouvelles levées de fonds

Fondé en 2020 par l'industriel charentais,Tony Bonficaci, dirigeant de la Société nouvelle de travaux publics et de génie civil (SNGC), et Alain Gétraud, également chef d'entreprise et ancien cadre de la SNCF en Nouvelle Aquitaine, Le Train est basé à L'Isle d'Espagnac près d'Angoulême dans les Charentes. La compagnie emploie actuellement une vingtaine de salariés et envisage de faire grimper ses effectifs à

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