Cheapflation, shrinkflation... Foodwatch dénonce les agissements de grandes marques alimentaires

Cheapflation, shrinkflation... Foodwatch dénonce les agissements de grandes marques alimentaires

L'association de défense des consommateurs Foodwatch a pointé mardi de grandes marques. Elles sont accusées soit de réduire les quantités des produits vendus, soit d'en altérer la composition, sans pour autant réduire leurs prix, voire même en les augmentant.

Publié le 07-02-2024 par Valérie Macquet

Six produits épinglés


Dans l'oeil du viseur de Foodwatch : les bâtonnets de surimi Fleury Michon, qui comprennent 11 % de chair à poisson en moins alors que le prix au kilo a augmenté de 40 % entre 2021 et 2023. Mais aussi ... Une mayonnaise Maille (marque du groupe Unilever), un chocolat Milka (Mondelez), des rillettes Bordeau Chesnel, les chocolats After Eight (Nestlé) ; et un poisson de la marque Findus (Nomad Foods).

 

« cheapflation » et « shrinkflation », des pratiques malheureusement courantes

 

La « cheapflation », contraction de « cheap » (bon marché) et « inflation » consiste à réduire des ingrédients, les supprimer ou les remplacer par des substituts moins chers ou de qualité inférieure. La shrinkflation, quant à elle, est une pratique consistant à réduire la taille ou la quantité d'un produit sans modifier son prix. C'est donc une manière discrète pour les entreprises de maintenir leurs marges tout en évitant une hausse de prix apparente. Ces pratiques, dénonce Foodwatch, sont loin d'être nouvelles...  « Nous avons identifié des exemples remontant jusqu'en 2016, bien avant le début de la hausse des prix alimentaires. Le phénomène n'est donc pas récent, mais l'inflation pourrait avoir encouragé les industriels à recourir à ces pratiques », a ainsi expliqué l'Association  dans le cadre d'une enquête diffusée sur France 2.

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