Au Gabon, les putschistes promettent des institutions « plus démocratiques »

Des militaires gabonais annoncent avoir pris le pouvoir

Le général Brice Oligui Nguema qui a renversé le président Ali Bongo Ondimba au Gabon il y a deux jours a promis vendredi des institutions « plus démocratiques » et respectueuses des « droits humains », mais sans « précipitation ».

Publié le 02-09-2023 par latribune.fr

En promettant vendredi des institutions « plus démocratiques » et respectueuses des « droits humains », le général Brice Oligui Nguema a également ciblé « la corruption » massive de l'ancien pouvoir de l'ex-président Bongo, dont la famille dirigeait ce petit État d'Afrique centrale riche de son pétrole depuis plus de 55 ans.

Lors de rencontres menées à un rythme effréné avec « les forces vives de la Nation », des partis, le corps diplomatique, les organisations internationales et les bailleurs de fonds, il a insisté sur le fait qu'il voulait rassurer à l'intérieur comme à l'extérieur du pays.

Mais en promettant une nouvelle Constitution et un nouveau code électoral, le nouvel homme fort du Gabon, qui doit prêter serment en tant que « Président de la transition » lundi, a fermé la porte aux principaux partis de l'ancienne opposition qui l'exhortaient à rendre le pouvoir aux civils en le confiant à Albert Ondo Ossa, arrivé deuxième à la présidentielle du 26 août, qu'elle considère comme frauduleuse.

Corruptions des entrepreneurs du pays

Le général Brice Oligui Nguema a également adressé des avertissements sévères aux entrepreneurs impliqués dans la corruption, un problème endémique dans le pays. Il a exprimé la nécessité de « patriotisme » et d'« engagement » envers le « développement du pays ».

Lors de son discours devant plus de 200 chefs d'entreprises gabonais « convoqués » à la présidence de la République, le général Oligui a souligné que les récents audits avaient révélé d

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