Après un PSE, le chausseur San Marina se dirige vers le redressement judiciaire
L'enseigne qui emploie près de 700 personnes a demandé hier mardi, son placement en redressement judiciaire.
Publié le 21-09-2022 par Valérie Macquet
Des loyers post confinements trop difficiles à assumer
C'est par un communiqué publié mardi 20 septembre que l'enseigne de chaussures San Marina basée à Gémenos dans les Bouches-du-Rhône, a annoncé la nouvelle : elle demande son placement en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Marseille. Le groupe a affirmé n'être pas « en mesure d'assumer en même temps notamment le paiement de ses loyers en cours et le remboursement immédiat de sa dette exigible », et propose donc : « un plan de redressement qui inclura un remboursement échelonné sur une durée maximale de dix ans ». La marque a en effet affirmé subir le contrecoup de l'arrêt de la Cour de cassation qui a contraint, en juin dernier, les commerçants dits « non essentiels » - et qui avaient dû garder porte close lors du confinement du printemps 2020 - à payer leurs loyers.
Le PSE n'aura pas suffi à sauver l'enseigne
L'entreprise, qui emploie 680 personnes dans163 magasins en France, avait été cédée début 2020 par Vivarte à Stéphane Collaert, ce « redresseur d'entreprises » également détenteur de Minelli, Chevignon ou Lejaby. Il avait annoncé au printemps dernier un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) « portant sur 152 postes sur 680 » et « l'adaptation de son parc de magasins ». La direction, qui a informé mardi le comité social et économique (CSE) de l'enseigne de cette demande de redressement judiciaire, précise que le PSE devrait être « suspendu temporairement » lors de la période d'observation faisant suite à la mise en redressement judiciaire.
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