Accord trouvé avec les salariés d'Autolib'

Accord trouvé avec les salariés d'Autolib'

Un accord a été trouvé entre le groupe Bolloré et les salariés d'Autolib', deux semaines après l'arrêt du service.

Publié le 17-08-2018 par Bertrand Dampierre

Accord signé

 

Hier soir, les syndicats représentant les personnels de la société Autolib' ont fait savoir qu'ils avaient signé un accord avec Bolloré concernant le plan social. Depuis l'annonce de l'arrêt du service d'auto-partage de véhicules électriques, les syndicats FO, CGT, SUD et CFDT négociaient avec la direction d'Autolib' et le groupe Bolloré pour parvenir à un accord dont les conditions seraient jugées satisfaisantes pour les personnels de l'entreprise mise à mort par la mairie de Paris.

Samir Mohamdi, délégué syndical FO, a ainsi expliqué à nos confrères de l'AFP qu'un plan devrait être mis en oeuvre au 1er septembre 2018, si les services de l'État le valident rapidement. Globalement, Samir Mohamdi juge ce plan social « satisfaisant ». Il semblerait toutefois que tous les représentants syndicaux ne partagent pas cet avis, car une autre source syndicale a déclaré à nos confrères de l'Agence France-Presse que ce plan social n'était « pas à la hauteur des moyens du groupe Bolloré », mais que « la très grande majorité des collègues avait envie de voir rapidement une issue arriver, aussi imparfaite soit-elle ».

 

Un dispositif complet

 

Dans le détail, ce plan social prévoit tout d'abord un report de deux mois de la notification de licenciement aux personnels d'Autolib'. Leur licenciement leur sera donc notifié au 31 octobre, au lieu du 31 août, ce qui leur laisse la possibilité de voir quelles solutions de reprise du service se mettent en place, du côté de Renault et de PSA notamment.

Ensuite, le plan social prévoit la mise en place de départs anticipés, d'aides à la mobilité, un congé de reclassement de huit mois, des aides à la formation, des aides à la création d'entreprise, et aussi la mise en place d'une cellule de reclassement au sein du groupe Bolloré. Cette cellule fonctionne déjà depuis quelques semaines, et a réalisé 75 entretiens avec les salariés.

Sur ce dernier point toutefois, Samir Mohamdi n'est guère optimiste quant à l'issue de ces processus de reclassement au sein du groupe, car « le groupe Bolloré a surtout des besoins pour des hauts postes à bac +5, ce qui ne correspond pas à notre profil ».

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