Télécoms : les coupes d'effectifs chez BT révèlent ses inquiétudes liées à l'arrivée de la fibre
L'opérateur historique britannique entend supprimer pas moins de 55.000 postes d'ici à la fin de la décennie. Une annonce choc qui témoigne de ses difficultés sur le marché de la fibre. D'un côté, les coûts de déploiement de cette technologie vont crescendo. De l'autre, la concurrence, féroce, vient menacer ses parts de marché.
Publié le 20-05-2023 par Pierre Manière
Ce jeudi, la direction de BT a jeté un pavé dans la mare. En marge de la présentation de ses résultats annuels - pour son exercice achevé à la fin du mois de mars -, Philip Jansen, son directeur général, s'est fendu d'une annonce choc. D'ici à la fin de la décennie, a-t-il lancé, l'opérateur historique britannique s'appuiera sur « une main-d'oeuvre beaucoup plus restreinte et des coûts considérablement réduits ». Concrètement, l'opérateur compte se séparer de 55.000 collaborateurs d'ici à 2030. C'est rien de moins que 42% de ses effectifs.
Si Philip Jansen comptait sur cette annonce pour donner un coup de fouet à son cours de Bourse, c'est raté. Dans la foulée de cette annonce, le titre a dégringolé de près de 9%, à 135 pences, avant de remonter un peu ce vendredi. BT a essentiellement justifié ses coupes d'effectifs par la fin du chantier du déploiement de la fibre. Des dizaines de milliers d'emplois ne seront plus nécessaires « lorsque nous cesserons de construire le réseau », a précisé Philip Jansen. C'est vrai. Toujours est-il que ce moment est loin d'être d'actualité.
Forte concurrence
Rappelons qu'OpenReach, la filiale de BT en charge des infrastructures Internet fixe, n'a raccordé « que » 10,3 millions de locaux sur un objectif de 25 millions d'ici à la fin 2026. BT n'est pas, par exemple, dans la même situation qu'Orange, son homologue en France. L'Hexagone est bien plus avancé dans le déploiement de la fibre, avec plus de 80% de locaux raccordables à cette technologie
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