Taxe sur le transport aérien : les quatre vérités d'Olivier Andriès (Safran)
Le directeur général de Safran regrette l'instauration d'une nouvelle taxe sur le transport aérien imposée le ministre en charge des Transports. Une taxe qui va, selon lui, « subventionner un établissement public en déficit ».
Publié le 24-09-2023 par Michel Cabirol
Soutenue par le ministre en charge des Transports Clément Beaune, la taxe sur le transport aérien actée dans le projet de finances 2024 fait grincer les dents de toute l'industrie aéronautique. Ainsi, après le coup de gueule de la Fédération nationale de l'aviation et de ses métiers (Fnam), c'est au tour du directeur général de SafranOlivier Andriès de regretter vendredi lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes professionnels de l'aéronautique et de l'espace (AJPAE), « cette politique qui consiste à toujours taxer celui qui prend l'avion pour aller subventionner un établissement public en déficit ». « On ne prend pas çaavec enthousiasme et satisfaction. Il faut être clair », a-t-il expliqué.
« L'avion est un vecteur de liberté et de communications. Il est aussi un vecteur de paix parce qu'il est un vecteur de communications entre des cultures différentes et des mondes différents », a souligné le directeur général de Safran.
Déjà 50% de taxes sur un billet en France
Alors que l'industrie aéronautique française, l'une des plus performantes au monde, s'est lancée depuis plusieurs années dans un effort technologique majeur, notamment Safran en tant que motoriste, en faveur de la décarbonation de la filière pour réduire ses émissions carbone (2,5% des émissions au niveau mondial), cette énième taxe sur l'aviation, si elle est adoptée par le Parlement, pourrait devenir un frein pour l'industrie pour deux raisons : le financement de cette taxe pénalisera les effor
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