Spatial : Airbus et Safran veulent plus d'argent public pour exploiter Ariane 6
Selon des sources concordantes, ArianeGroup, détenu par Airbus et Safran, négocie avec les États membres de l'Agence spatiale européenne une très nette réévaluation du soutien à l'exploitation d'Ariane 6 en raison des conséquences de l'inflation. L'industriel demande 350 millions d'euros par an, correspondant à une hausse de ...150%.
Publié le 08-10-2023 par Michel Cabirol
Un changement complet de paradigme. Si en 2014, lorsqu'ils ont annoncé vouloir prendre le contrôle du programme Ariane 6, Airbus et Safran avaient clamé haut et fort qu'ils n'avaient pas besoin d'aides publiques à l'exploitation du futur lanceur lourd européen, ce n'est plus le cas. C'est là le péché originel des deux industriels, qui pour « privatiser » à tout prix Ariane 6, ont promis monts et merveilles aux États membres de l'Agence spatiale européenne (ESA), notamment à la France, qui assure depuis toujours le leadership européen dans le domaine des lanceurs.
Et François Hollande, séduit par les promesses pourtant très incertaines des deux industriels sur la foi d'un simple projet monté à la hâte pour torpiller le projet d'un lanceur PPH du CNES (deux étages de base à poudre et un étage cryogénique), leur a offert les clés d'Ariane 6. Aujourd'hui réunis dans une filiale commune ArianeGroup, Airbus et Safran avaient également promis de développer et de concevoir un lanceur low-cost qui devait être opérationnel dès 2020. Un objectif raté dans les grandes largeurs : le lanceur lourd européen doit en principe voler pour la première fois en 2024, avec trois ans et demi de retard.
Une décision début novembre ?
Laminée par la concurrence de SpaceX, qui lance des satellites comme des petits pains (68 lancements depuis le début de l'année, contre trois pour l'Europe spatiale depuis la Guyane) et éreintée par la crise du Covid-19 et les retards répétés d'Ariane 6, ArianeGroup a réu
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