Reprise de Valdunes : Europlasma se met l'État dans la poche
35 millions d'euros pour sauver Valdunes. Le plan de financement présenté par Europlasma pour la reprise du constructeur de roues de train est largement soutenu par l'État. Le tribunal de commerce de Lille va étudier l'offre mercredi.
Publié le 27-02-2024 par Maxime Giraudeau
Que chacun s'engage à la même hauteur. C'est l'exigence et la garantie obtenue par l'industriel Europlasma auprès de l'État. L'entreprise spécialisée dans la destruction de déchets critiques et basée dans les Landes présente un plan de financement à 35 millions d'euros pour la reprise du constructeur de roues de train Valdunes.
Une offre qui a l'appui du gouvernement puisque l'État, sous forme de prêts, et Europlasma, par des fonds propres, vont chacun abonder à hauteur de 15 millions d'euros. Les 5 millions restants sont apportés par les collectivités locales (les deux sites de Valdunes sont implantés dans le Nord). La SNCF se dit quant à elle prête à entrer au capital à hauteur de 1 million d'euros. Le plan de reprise prévoit la suppression de 131 emplois sur 309 en activité.
L'offre sera étudiée ce mercredi par les juges du tribunal de commerce de Lille. Il s'agit du seul dossier de reprise déposé depuis que Valdunes a été placé en redressement judiciaire le 20 novembre dernier, suite au désengagement de l'actionnaire chinois MA Steel. Europlasma apparaît en bonne posture puisque l'entreprise qui a doublé son chiffre d'affaires en 2022 a l'habitude des reprises de fleurons industriels en déclin adoubées par les pouvoirs publics.
L'équilibre visé dès 2025
« On n'a pas de raison de croire qu'Europlasma ne va pas tenir cet engagement, indique Bercy. L'État est prêt à s'engager dans
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