Renault: le départ de Russie remet en cause le plan d'expansion à l'international
Le départ de Renault du marché russe, son deuxième marché mondial, pourrait remettre en cause sa stratégie d'expansion internationale fondée sur des produits à bas coûts. Renault, qui s'apprêtait à lancer un nouveau plan dans les pays émergents, pourrait être contraint de revoir sa copie. L'aléa géopolitique surgit désormais comme un critère à considérer dans les arbitrages décisionnels...
Publié le 29-03-2022 par Nabil Bourassi
Réplique sismique ! Au lendemain de l'annonce de Renault de la « suspension » de ses activités en Russie, c'est toute la stratégie du groupe à l'international qui est remis en question. Et pour cause, le constructeur automobile français était sur le point de divulguer plan d'attaque offensif dans tous les pays émergents, une sorte de nouveau volet de la stratégie Luca de Meo, patron de Renault depuis juillet 2020. Ce plan, dont les grandes lignes avaient été révélées dans nos colonnes, devait même débuter en Russie même avec la présentation imminente d'une nouvelle gamme de produits dédiée à ce marché. Pour rappel, la Russie est le second marché de Renault, après la France avec 500.000 voitures vendues. Mais seulement 100.000 voitures vendues sont "badgées" d'un losange. Les 400.000 restants sont des Lada, la marque de la filiale locale, Avtovaz, rachetée il y a dix ans par le Français.
La très stratégique gamme Entry fragilisée
Ainsi, Lada a développé sa propre gamme (Niva, Vesta, Largus, Xray), laquelle a été conçue à partir de la même plateforme "Entry" (pour la gamme des produits à bas coûts), dont la filiale roumaine du groupe, Dacia, s'est faite une spécialité. C'est à partir de cette plateforme, mais également à partir du partage de nombreuses pièces, que cette stratégie dite "Entry" était donc pensée pour attaquer l'ensemble des pays émergents dans lesquels Renault s'était taillé une place : Brésil, Argentine, Turquie, Algérie, Maroc, Inde, Afrique du Sud...
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