Quel avenir pour l'ancien site Renault de Choisy le Roi ?

Quel avenir pour l'ancien site Renault de Choisy le Roi ?

L'usine Renault de Choisy-le-Roi a définitivement fermé ses portes l'été dernier avec la relocalisation de l'activité et de l'ensemble des salariés à Flins (Yvelines).

Publié le 21-02-2024 par Esther Buitekant

Les premières offres de rachat déposées en avril


Le devenir de ce site de 10 hectares situé en bord de Seine et accessible en RER est en suspens. La situation a toutefois évolué ces dernières semaines alors que Renault a annoncé la signature, en concertation avec le territoire et les villes de Choisy et Villeneuve-Saint-Georges, d'un accord  'pour enclencher la phase de consultation en vue de la vente du site'. L'usine a de nombreux atouts pour séduire les grandes entreprises et les premières offres devraient être annoncées au mois d'avril avant une sélection à l'été. Mais l'offre de reprise de ce site, labellisé Territoires d'industrie, devra être solide et surtout respecter certaines règles, notamment de respect de l'environnement. 'Les offres de construction d'entrepôts logistiques ou d'industries polluantes sont d'emblée éliminées', précise Tonino Panetta, le maire (DVD) de Choisy-le-Roi, qui souhaite également le moins d'accès possible à la route. Quant à la question de la dépollution du site, elle est évidemment à prendre en compte. Elle sera prise en charge par Renault. 


Le site pourrait aussi abriter des logements


Si l'entreprise Enedis 'serait intéressée', selon l'intercommunalité Grand Orly Seine Bièvre, l'avenir du site pourrait bien ne pas être qu'industriel. Lors du conseil territorial du Grand Orly Seine Bièvre en novembre dernier, le maire de Choisy-le-Roy avait indiqué qu'il souhaitait faire modifier le Sdrif (Schéma directeur de la région Île-de-France) afin que le site industriel devienne 'mixte'. Il pourrait ainsi abriter non seulement une usine mais aussi pourquoi pas des logements. 'Je ne suis pas contre la réindustrialisation, mais nous n'avons pas suffisamment de fonciers pour construire des logements', se désole l'édile dans les colonnes des 'Echos'.

 

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