Olaf Scholz en Chine pour préserver le modèle économique allemand
Le chancelier allemand Olaf Scholz entame ce vendredi une visite controversée à Pékin en compagnie d'une délégation d'industriels. A la veille d'une récession en 2023, l'Allemagne veut préserver ses exportations et ne pas braquer la Chine. Mais les Verts, alliés de Scholz au gouvernement, se désolidarisent de cette visite purement économique et réclament une approche plus dure vis-à-vis de la Chine.
Publié le 04-11-2022 par Paul Marion
Olaf Scholz fera-t-il douze voyages en Chine comme Angela Merkel ? Le chancelier allemand semble vouloir marcher dans les pas de sa prédécesseure qui avait soigné ses relations avec le premier marché du monde. Moins d'un an après sa prise de fonction, le chancelier s'envole pour la première fois vers Pékin ce vendredi. Une visite dont les groupes allemands comme BASF, Siemens ou Volkswagen devraient être les grands bénéficiaires.
« Il s'agit d'abord d'une visite économique chez le premier partenaire commercial des Allemands. Il y a une continuité avec la politique d'Angela Merkel vis-à-vis de la Chine. L'Allemagne veut protéger ses débouchés d'exportations pour absorber le choc économique qui se profile du fait de l'inflation et de la crise de l'énergie », souligne Marion Gaillard, spécialiste des relations franco-allemandes.
Poids colossal dans la balance commerciale
L'universitaire met en exergue le poids colossal de la Chine dans la balance commerciale allemande. Tout particulièrement pour ses fleurons de la chimie, des biens d'équipement ou de l'automobile. Volkswagen, par exemple, écoule 40% de ses véhicules sur le marché chinois quand Mercedes-Daimler et BMW y font respectivement 28 et 25% de leurs ventes.
Les résultats des industriels allemands sur le marché chinois sont encore amenés à croître dans les prochaines années. Et avec eux, la dépendance de la première économie européen
Les dernières actualités
Publié le 28/04/2024 à 11:02:55
Cause palestinienne : le désaccord de trop pour la gauche françaisePublié le 28/04/2024 à 11:02:50
Guerre en Ukraine : des pourparlers de paix sont actuellement inenvisageables, selon MoscouPublié le 28/04/2024 à 10:43:36
Allemagne : Maximilian Krah, le visage sulfureux de l’AfDPublié le 28/04/2024 à 10:43:31
Tunnel sous la Manche : Getlink se transforme à grande vitessePublié le 28/04/2024 à 10:43:31
Le « Make Europe Great Again » de MacronPublié le 28/04/2024 à 10:43:31
Budget : Bruno Le Maire face aux doutesPublié le 28/04/2024 à 10:43:26
Les jeunes, nouveaux invisibles de la RépubliquePublié le 28/04/2024 à 10:43:21
En Italie, 40 ans de lutte sanglante contre la mafiaPublié le 28/04/2024 à 10:43:17
Bonnes feuilles : la Cour européenne des droits de l’homme, des juges bien mal aimésPublié le 28/04/2024 à 10:43:16
Marseille, laboratoire de la lutte antidroguePublié le 28/04/2024 à 10:43:11
Éric Dupond-Moretti : « Nous allons créer un véritable statut de repenti »Publié le 28/04/2024 à 10:43:09
Michel Barnier : « Emmanuel Macron n’est pas le seul à défendre l’Europe »Publié le 27/04/2024 à 10:43:42
Crise agricole : le gouvernement annonce une nouvelle salve de mesuresPublié le 27/04/2024 à 10:43:36
Dette : ouf de soulagement pour le gouvernement, Fitch et Moody's maintiennent inchangée la note souveraine de la FrancePublié le 27/04/2024 à 10:43:29
Sciences Po Paris : accord entre la direction et les manifestants propalestiniensPublié le 27/04/2024 à 10:43:22
Airbus cherche la parade au rachat de son équipementier Spirit Aerosystems par BoeingPublié le 27/04/2024 à 10:43:14
Trop d'argent pour une utilité questionnée : l'IA générative déçoit déjàPublié le 27/04/2024 à 10:43:06
Pourquoi le démarrage en trombe de la Citroën C3 électrique est en trompe-l'oeilPublié le 27/04/2024 à 10:43:05
Le gouvernement veut stocker le CO2 en France : comment fait-on et à quel prix ?Publié le 27/04/2024 à 10:43:03
Loi énergie-climat : le virage sur l'aile de Roland Lescure