Nucléaire : le long et coûteux démantèlement de Fessenheim
DOSSIER SPÉCIAL. Dans la centrale alsacienne à l'arrêt depuis 2020, les salariés s'activent déjà en attendant le décret qui autorisera, en 2026, le démantèlement complet. Le combustible a été évacué et certaines pièces ont été recyclées dans d'autres centrales en exploitation.
Publié le 18-03-2023 par Olivier Mirguet
800 millions d'euros : c'est le coût estimé par EDF pour le démantèlement de la centrale nucléaire de Fessenheim. Un processus engagé dès l'arrêt de la production il y a 32 mois, et qui se poursuivra jusqu'en 2042. « Les travaux de prédémantèlement ont déjà débuté », confirme Elvire Charre, qui dirige depuis octobre 2020 cette centrale dont les réacteurs ont été déconnectés du réseau EDF en février 2020 pour la première tranche, puis en juin la même année pour la seconde. Tout le combustible usé a été transporté vers l'usine de retraitement de La Hague, sous surveillance de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). D'autres fluides dangereux, tels que le fioul utilisé pour alimenter les générateurs de secours ou l'hydrogène qui servait à refroidir l'alternateur, ont été évacués de Fessenheim. Les circuits de la zone nucléaire du premier réacteur ont été décontaminés.
L'opération menée avec Framatome a mobilisé 23 entreprises partenaires, six mois de préparation, et un peu plus d'un mois sur le terrain, en fin d'année 2022, pour traiter 17.000 mètres carrés de circuits. Le second réacteur sera traité de la même manière, au mois de mars cette année. Autre opération terminée : la dernière turbine de la centrale, un composant emblématique prélevé dans la salle des machinés, a été démontée et transférée vers la centrale de Gravelines.
Dans l'attente d'un décret
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