Le premier patient implanté va bien

Une révolution est-elle en marche ? Après avoir déjà testé son implant cérébral, aussi appelé interface cerveau-machine (ICM), sur des singes, Neuralink vient de poser son implant 'Telepathy' sur un être humain. Le fondateur de Tesla et co-fondateur de Neuralink Elon Musk a annoncé sur X que le patient, dont l'identité n'a pas été communiqué, se remettait bien de la procédure qui a eu lieu le week-end dernier. 'Les résultats préliminaires montrent une prometteuse détection des pics neuronaux', a-t-il assuré. Cette détection est une première étape qui doit permettre à la puce de décoder ces signaux pour les traiter dans un circuit informatique. 'Cela permet de contrôler votre téléphone ou votre ordinateur, et par leur intermédiaire, n'importe quel appareil, juste par la pensée', s'enthousiasme le milliardaire. Neuralink espère à terme pouvoir utiliser cette ICM pour faire marcher des patients paralysés, rendre la vue aux aveugles ou même soigner la dépression. 

Neuralink se distingue de ses concurrents

Si Neuralink bénéficie d'une notoriété unique en raison de l'identité de son cofondateur, l'entreprise est en réalité loin d'être la seule à investir dans ce secteur. En témoignent les travaux de l'entreprise néerlandaise Onward, de l'institut grenoblois Clinatec ou encore de Synchron, la société financée par Jeff Bezos et Bill Gates. Mais Neuralink, qui a levé plus de 320 millions de dollars l'année dernière, se distingue néanmoins de ses concurrents avec un dispositif moins invasif et doté de plus d'électrodes.