François Gay-Bellile, à la tête de Coca-Cola Europacific Partners France, a fait savoir qu'en 2024, les hausses de prix concerneront l'ensemble des références de l'entreprise mais à des degrés différents. En conséquence, cette dernière demande une hausse moyenne de ses tarifs bruts, hausse égale à 7 %.

Prix du sucre, réévaluation des salaires...

Mais pourquoi cette demande ? François-Gay Bellile l'a justifiée par le prix du sucre qui reste élevé mais aussi par les investissements réalisés par l'entreprise et par la revalorisation des salaires en 2023 (+5 %). Le PDG a aussi évoqué les prix dans les rayons. « Cela ne veut pas dire que nos produits augmenteront d'autant puisque nous allons négocier ce chiffre avec la grande distribution. » Pour information, chaque distributeur (E.Leclerc, Auchan, Système U, Carrefour...) est libre de fixer un objectif de marge plus ou moins important. D'après François Gay-Bellile, pour celles et ceux qui consomment peu de sodas, la différence de prix ne sera pas importante. Et concernant les consommateurs réguliers, ils pourront bénéficier de promotions. Il a aussi évoqué des « seuils psychologiques » à ne pas dépasser. La bouteille de 1,75 litre doit par exemple rester à moins de deux euros. Alors que les Françaises et les Français attendent des baisses de prix, le PDG de Coca-Cola Europacific Partners France a expliqué qu'il « y a encore pas mal d'inflation ». Enfin, le dirigeant a indiqué que les résultats de l'entreprise cotée en Bourse sont très satisfaisants avec une hausse du chiffre d'affaires égale à 12,5 % et une marge CCEP de 12/13 %.