Naval Group : la nouvelle menace Fincantieri au Maroc

FREMM Fincantieri Italie Egypte

Fincantieri fait feu de tout bois à l'international. Après l'Égypte et l'Indonésie, le chantier naval italien vise la vente des frégates FREMM au Maroc. Tout comme en Grèce et en Arabie saoudite. Naval Group est en danger.

Publié le 20-07-2021 par Michel Cabirol

Dans les bâtiments militaires de surface, Fincantieri fait indéniablement la course en tête actuellement. Porté par des courants favorables, le chantier naval italien fait feu de tout bois à l'international. Après son succès en Indonésie, Fincantieri, à nouveau appuyé par la Caisse des dépôts italienne (Cassa depositi e prestiti détenue à 80% par l'État italien), discute avec le Maroc la vente de deux FREMM de lutte anti-sous-marine. La Marine royale souhaite augmenter ses capacités de défense et d'intervention en mer, que soit en Méditerranée (à partir de sa base navale de Ksar Sghir) que sur sa façade atlantique, où Rabat envisage de construire un nouveau port d'attache pour ses navires à Safi à l'horizon 2025.

Si elle aboutissait, cette opération aurait de quoi surprendre. Car l'Italie équipe aussi l'Algérie, qui n'est pas spécialement l'alliée du Maroc. Outre les hélicoptères de Leonardo, qui a créé une société commune algéro-italienne dédiée à la fabrication d'hélicoptères légers et moyens sur le site industriel d'Aïn Arnat (AW109, AW101 et AW139), Rome équipe la marine algérienne. En 2011, la marine algérienne a acheté pour 420 millions d'euros un porte-hélicoptères (Kalaat Béni Abbès) à Fincantieri, puis a sélectionné, en 2013, Intermarine pour son design de chasseur de mines (trois unités). En 2012, l'Algérie était le premier client de l'industrie d'armement italien.

Une nouvelle claque pour la France ?

Naval Group, qui a vendu une FREMM française (classe Aquitaine) c

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