Un de plus ...

Naf Naf qui a fait un demande auprès du Tribunal de Commerce de Bobigny (Seine-Saint-Denis), afin d'être être mise en redressement judiciaire, vient grossir les rangs des marques de textile en proie à de grosses difficultés financières. Citons notamment Kookaï, Burton of London, Gap France, Kaporal, Don't Call Me Jennyfer, Du Pareil au Même, Princesse Tam Tam, Comptoir des Cotonniers, Pimkie ou encore Sergent Major... Pour d'autres, à l'instar de Camaïeu, le couperet est tombé, et la marque à carrément été mise en faillite. Les éléments exogènes responsables de tous ces maux sont multiples : la pandémie, l'inflation, la hausse des coûts de l'énergie, des matières premières, des loyers et des salaires et, bien sûr, la concurrence du e-commerce et du marché de la seconde main.

Quelles conséquences ?

Naf Naf avait déjà été placée en redressement judiciaire en mai 2020, et reprise dans la foulée par le groupe franco-turc SY, qui est toujours son actionnaire, et qui avait déjà acquis l'enseigne Sinéquanone en 2019.  S'en était suivi la mise en place d'un plan de restructuration, accompagné d'une suppression de 27 postes en juin 2023 dans le cadre d'un PSE. L'entreprise devrait maintenant « déposer un plan de continuation », qui sera remis « en début de semaine prochaine » au tribunal de commerce. En jeu : la survie - ou non - du réseau de 131 magasins et des 660 emplois que compte la marque française lancée en 1973 par les frères Patrick et Gérard Parient.