« Créer un champion européen à vocation mondiale dans l'intelligence artificielle »

C'est l'ambition affichée par Arthur Mensch, le patron de Mistral AI. Pour autant, ce dernier n'a pas hésité, pour accompagner son développement, à laisser entrer à son capital, le fonds américain Andreessen Horowitz. La jeune pousse tricolore - que la presse américaine cite déjà comme un rival potentiel d'Open AI, le créateur de Chat GPT- a aussi fait appel à plusieurs géants américains de la tech, à l'instar de Salesforce, ou du groupe Nvidia, spécialiste mondial des puces pour supercalculateurs

Des fonds qui propulsent Mistral AI dans le club des licornes, et boostent son développement

La startup française fondée par Timothée Lacroix (ex-Meta), Guillaume Lample (ex-Meta, créateurs du modèle de langage LLaMA) et Arthur Mensch (ex-DeepMind, le laboratoire d'IA de Google) a seulement 8 mois d'existence, mais elle mène son développement tambour battant...  Deux mois seulement après avoir levé 105 millions d'euros, un financement d'amorçage réalisé auprès d'un consortium d'investisseurs (incluant notamment Xavier Niel, JCDecaux Holding, JCDECAUX HOLDING et Motier Ventures), elle vient donc d'opérer une nouvelle levée... de 385 millions d'euros ! Une opération qui la valorise désormais 2 milliards d'euros, la faisant ainsi entrer dans le club des licornes françaises.  Mais avant toutes choses, les fonds récoltés devraient lui permettre de continuer à financer les capacités de calcul dont l'IA a besoin pour se développer en produisant ses propres modèles. Mistral AI prévoit aussi de recruter des profils d'ingénieurs très expérimentés.