Microsoft arrête de favoriser Teams dans sa suite Office : réussira-t-il à s'éviter le courroux de l'UE ?
Dans l'espoir de s'éviter une enquête antitrust de l'Union européenne, le géant américain a accepté de ne plus pré-installer sa messagerie professionnelle Teams dans sa suite bureautique Office 365, utilisée par 320 millions de personnes dans le monde. Une bouffée d'air frais pour la concurrence, notamment Slack, mais trop tardive pour rebattre les cartes.
Publié le 27-04-2023 par Sylvain Rolland
Microsoft cède face à la Commission européenne. D'après une information du Financial Times, le géant américain va arrêter de favoriser l'utilisation de son logiciel de visioconférence Teams auprès des 320 millions d'utilisateurs de sa suite bureautique Office, qui comprend notamment Word, Excel ou encore Powerpoint.
L'objectif pour Microsoft : s'éviter le déclenchement d'une enquête officielle de la Commission européenne pour abus de position dominante. D'après plusieurs médias, le régulateur avait demandé ces derniers mois aux clients et concurrents de Microsoft de lui fournir des éléments caractérisant la distorsion de concurrence, ce qui annoncerait l'ouverture imminente d'une enquête. En arrêtant dès maintenant la pratique dans le viseur du régulateur, Microsoft espère enterrer le dossier, ou du moins réduire la sanction potentielle si l'enquête devait quand même être lancée dans les prochains jours ou semaines. Les efforts de Microsoft pourraient, en effet, être considérés comme « trop peu, trop tard » par Bruxelles.
Victoire trop tardive pour Slack, éclipsé par Teams
Cette décision de Microsoft est incontestablement une victoire pour les autres outils de productivité du marché, et notamment pour son concurrent Slack. En 2020, le pionnier des outils collaboratifs en entreprise avait porté plainte auprès de la Commission européenne contre Microsoft pour abus de position dominante
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