Loi immigration : le Sénat vote l'instauration de quotas migratoires
L'article adopté propose que « le Parlement détermine, pour les trois années à venir, le nombre d'étrangers admis à s'installer durablement en France, pour chacune des catégories de séjour à l'exception de l'asile, compte tenu de l'intérêt national ». L'immigration familiale ne rentre pas non plus dans le champ des quotas, mais les conditions sont durcies.
Publié le 07-11-2023 par latribune.fr
En plein examen du projet de loi immigration du gouvernement, le Sénat a adopté lundi soir une première mesure prévoyant de fixer des quotas en matière migratoire déterminés par le Parlement. La proposition venait de la droite sénatoriale et le gouvernement ne s'y est pas opposé.
La disposition, cheval de la bataille historique de la droite, a été adoptée à main levée au premier jour de l'examen du projet de loi au Sénat, dominée majoritairement par la droite, mais pourrait être retoquée à l'Assemblée nationale. Les députés se pencheront à leur tour sur le texte sensible à partir du 11 décembre. Le premier article ne figurait pas dans la première version du projet de loi présenté par le gouvernement. Il a été ajouté par la commission des Lois du Sénat en mars, avant que le circuit législatif du texte ne soit bloqué plusieurs mois.
Rôle accru du Parlement
Il propose que « le Parlement détermine, pour les trois années à venir, le nombre des étrangers admis à s'installer durablement en France, pour chacune des catégories de séjour à l'exception de l'asile, compte tenu de l'intérêt national ».
Selon cet article, l'immigration familiale ne rentre pas non plus dans le champ des quotas. « Le droit de l'Union (européenne) n'empêche pas de fixer des quotas ou des volumes d'entrée de ressortissants de pays tiers sur le territoire », a commenté en séance le ministre de l'I
Les dernières actualités
Publié le 28/04/2024 à 11:02:55
Cause palestinienne : le désaccord de trop pour la gauche françaisePublié le 28/04/2024 à 11:02:50
Guerre en Ukraine : des pourparlers de paix sont actuellement inenvisageables, selon MoscouPublié le 28/04/2024 à 10:43:36
Allemagne : Maximilian Krah, le visage sulfureux de l’AfDPublié le 28/04/2024 à 10:43:31
Tunnel sous la Manche : Getlink se transforme à grande vitessePublié le 28/04/2024 à 10:43:31
Le « Make Europe Great Again » de MacronPublié le 28/04/2024 à 10:43:31
Budget : Bruno Le Maire face aux doutesPublié le 28/04/2024 à 10:43:26
Les jeunes, nouveaux invisibles de la RépubliquePublié le 28/04/2024 à 10:43:21
En Italie, 40 ans de lutte sanglante contre la mafiaPublié le 28/04/2024 à 10:43:17
Bonnes feuilles : la Cour européenne des droits de l’homme, des juges bien mal aimésPublié le 28/04/2024 à 10:43:16
Marseille, laboratoire de la lutte antidroguePublié le 28/04/2024 à 10:43:11
Éric Dupond-Moretti : « Nous allons créer un véritable statut de repenti »Publié le 28/04/2024 à 10:43:09
Michel Barnier : « Emmanuel Macron n’est pas le seul à défendre l’Europe »Publié le 27/04/2024 à 10:43:42
Crise agricole : le gouvernement annonce une nouvelle salve de mesuresPublié le 27/04/2024 à 10:43:36
Dette : ouf de soulagement pour le gouvernement, Fitch et Moody's maintiennent inchangée la note souveraine de la FrancePublié le 27/04/2024 à 10:43:29
Sciences Po Paris : accord entre la direction et les manifestants propalestiniensPublié le 27/04/2024 à 10:43:22
Airbus cherche la parade au rachat de son équipementier Spirit Aerosystems par BoeingPublié le 27/04/2024 à 10:43:14
Trop d'argent pour une utilité questionnée : l'IA générative déçoit déjàPublié le 27/04/2024 à 10:43:06
Pourquoi le démarrage en trombe de la Citroën C3 électrique est en trompe-l'oeilPublié le 27/04/2024 à 10:43:05
Le gouvernement veut stocker le CO2 en France : comment fait-on et à quel prix ?Publié le 27/04/2024 à 10:43:03
Loi énergie-climat : le virage sur l'aile de Roland Lescure