Les cinq défis cruciaux de l'industrie aéronautique civile et militaire française en 2024
Sécurité, recrutement, formation, sécurisation des financements et souveraineté. Au-delà de la décarbonation de l'industrie aéronautique, ce sont les cinq grands défis de l'industrie aéronautique en 2024.
Publié le 15-01-2024 par Léo Barnier et Michel Cabirol
L'année 2022 a été en deçà des objectifs, l'année 2023 a été celle du « véritable redémarrage » et 2024 doit être celle de la « détermination ». Celle où l'industrie aéronautique civile et militaire française doit dépasser son niveau d'avant la crise, selon Guillaume Faury, président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS) et président exécutif d'Airbus, et poursuivre sa course vers des cadences de production inédites. C'est vrai pour Airbus mais aussi pour Dassault Aviation avec le Rafale (vers une cadence de production de trois avions de combat par mois). « On est clairement dans une dimension actuelle favorable à la défense », a d'ailleurs estimé le patron du GIFAS. Et si c'est le « retour des bons problèmes », ceux de la croissance, des investissements et du recrutement, le secteur sait qu'il doit rester vigilant pour conjuguer cette accélération avec un niveau de qualité et de sécurité le plus élevé possible.
Airbus avait déjà annoncé la couleur la veille avec un record absolu de plus de 2.000 commandes nettes et des livraisons en hausse de 11 % en 2023 par rapport à l'année précédente. De quoi conforter l'avionneur et toute la filière vers les prochaines étapes et notamment la cadence de 75 avions produits par mois pour la famille A320 NEO courant 2026. Mais malgré cette euphorie apparente, la question de la sécurité s'est faite prégnante lors des voeux à la presse du Gifas ce vendredi.
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