Le moral des salariés de Meta au plus bas

Le moral des salariés de Meta au plus bas

Alors que l'on pensait les GAFA intouchables, ces derniers vivent une période compliquée. Le moral des salariés de Meta n'est d'ailleurs pas au beau fixe.

Publié le 14-04-2023 par Nolwenn Guengant

Pour beaucoup, à une époque, intégrer des groupes comme Meta, Google ou encore Amazon, c'était faire le choix de la sécurité de l'emploi. Quelques années plus tard, force est de constater que ce n'est plus le cas. Les GAFA licencient de nombreux employés, ce qui a, sans surprise, un impact sur le moral des autres.


Le moral dans les chaussettes


Du côté de Meta, certains dirigeants ont même choisi le travail à distance afin d'échapper à la mauvaise ambiance. Sont ainsi cités par le New York Times, Guy Rosen (responsable de la sécurité des informations de Meta), Adam Mosseri (responsable d'Instagram) ou encore Naomi Gleit (responsable produits). Ils travailleraient ainsi de Tel Aviv ou encore de Londres, laissant les employés en présentiel bien seuls face à la situation préoccupante du groupe de Mark Zuckerberg. Rappelons que Meta a, en l'espace de quelques mois, réduit ses effectifs de 30 %. Même les ingénieurs pourraient être concernés par les 10 000 suppressions d'emplois qui seront annoncées fin avril. Autrefois, travailler pour Meta était un objectif pour de nombreuses personnes tant les avantages étaient nombreux et l'image du groupe positive. Désormais, les avantages (service de blanchisserie gratuit, primes...) n'existent plus et l'image du GAFA ne cesse de se dégrader. Au sein de Meta, la tendance serait de plus en plus au « chacun pour soi », les salariés tentant de conserver leur précieux emploi. Un employé qualifie même le climat de « coupe-gorge ». Ambiance...

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