La Grèce n'est plus officiellement sous la "surveillance renforcée" de Bruxelles
Plus qu'un symbole, à partir d'aujourd'hui, la Grèce n'est plus sous la surveillance de la Commission européenne, mettant un terme à 12 ans de mise sous tutelle du pays, à la suite de la crise de la dette déclenchée en 2010. Mais le pays n'en a pas fini avec la politique d'austérité au regard de sa situation économique.
Publié le 21-08-2022 par latribune.fr
C'est tout un symbole de l'histoire récente de la Grèce. Après douze ans de surveillance renforcée imposée par la Commission européenne - une véritable mise sous tutelle -, le pays tourne une page. C'est « un jour historique pour la Grèce et les Grecs », a annoncé samedi le Premier ministre conservateur Kyriakos Mitsotakis, dans une adresse à la nation. « Un cycle de 12 ans qui a apporté de la douleur aux citoyens, fait stagner l'économie, et diviser la société se referme », a-t-il rappelé, tout en espérant qu'« un nouvel horizon clair de croissance, d'unité, de prospérité émerge pour tous. »
En 2010, le gouvernement grec qui s'aperçoit que ses caisses sont vides ne peut plus emprunter sur les marchés internationaux en raison de taux qui se sont envolés. Athènes fait alors appel à l'Union européenne (UE), à la Banque centrale européenne (BCE), et au Fonds monétaire international (FMI).
Trois plans de sauvetage et une politique d'austérité
Depuis 2010, trois plans de sauvetage de 289 milliards d'euros sont mis en place par ces créanciers qui exigent d'Athènes de prendre des mesures d'austérité visant à améliorer les finances publiques du pays et à faire rentrer de l'argent dans les caisses. Les retraites et les salaires sont diminués, les impôts sont augmentés, les embauches dans le public sont gelées, les budgets des administrations, des hôpitaux, et de tous les organismes publics sont amputés.
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