Une porte se détache en plein vol

Les passagers du vol 1.282 d'Alaska Airlines ont vécu une immense frayeur le 6 janvier lorsque la porte de secours de l'appareil, un Boeing 737MAX 9, s'est détachée à 5000 m d'altitude. Des images impressionnantes ont circulé sur les réseaux sociaux, montrant un trou béant dans la carlingue et les masques à oxygène déployés. Conséquence de l'incident, l'Agence fédérale américaine de l'aviation civile (FAA) a ordonné l'inspection immédiate de 171 appareils 737 MAX 9 de Boeing, cloués au sol dans l'attente des résultats. 'Nous allons aborder (ce dossier) en commençant par reconnaître notre erreur', a déclaré le directeur général de Boeing, Dave Calhoun, lors d'une réunion dans l'usine du groupe à Renton (État du Washington). 'Tous les détails sont importants', a-t-il ajouté, se disant très marqué par les images de la catastrophe. Dave Calhoun s'en remet à la FAA 'pour s'assurer que tous les avions autorisés à voler soient sûrs et faire en sorte que cet événement ne se reproduise jamais'.

Les premières investigations sont alarmantes

Les investigations ont débuté dès le lendemain de l'incident, et les premières révélations des compagnies sont pour le moins inquiétantes. 'Nous avons fait des découvertes qui semblent liées à des problèmes d'installation du panneau obstruant les portes. (...) Par exemple, des boulons qui nécessitaient d'être resserrés", a précisé United Airlines, dans une déclaration transmise à l'AFP. Même constat du côté d'Alaska Airlines qui a détecté des "équipements mal fixés". Même si Emirates n'exploite pas le 737, le président de la compagnie Tim Clarks affirme quant à lui dans un entretien à Bloomberg que Boeing aurait "des problèmes de contrôle qualité depuis longtemps maintenant".