« Deux brasseries au lieu de trois » ...

Le brasseur néerlandais fondé en 1873 - deuxième au niveau mondial derrière AB InBev - qui emploie plus de 85.000 personnes à l'échelle mondiale, a annoncé hier, vouloir « réorganiser l'outil de production de Heineken en France ». Ceci passe par un plan d'investissement de 100 millions d'euros pour les sites de production de Marseille et Mons-en-Baroeul (Nord)... Mais aussi par la fermeture, « dans les trois ans », de la brasserie située de Schiltigheim, en Alsace. « Ce projet de concentration de notre outil de production sur deux brasseries au lieu de trois actuellement est nécessaire pour assurer notre compétitivité en France à long terme », a ainsi déclaré Pascal Gilet, PDG d'Heineken France, cité dans le communiqué. « Nous examinerons également avec attention toute offre de reprise du site qui pourrait être proposée. ».

Seule la bière Fischer restera brassée en Alsace

Parce que son identité alsacienne « depuis 1821 » est sa signature et son principal argument marketing, la bière Fisher échappe à la fuite d'Heineken. Elle restera la seule produite dans le Bas Rhin, par une « microbrasserie ». Elle ne pourra, à elle seule, sauver les 220 emplois qui vont faire l'objet d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). « Le dialogue social sera la priorité des prochains mois », a indiqué le groupe dans son communiqué.