Trois jours où devaient circuler 220 vols. Si Lufthansa a déplacé des vols sur d'autres compagnies, au bout du compte, seuls 20 décollages ont pu avoir lieu. Derrière ce mouvement de grève, le syndicat allemand UFO - l'organisation indépendante du personnel navigant. Il appelait celui de la Germanwings à suspendre ses activités du lundi 30 décembre à minuit jusqu'au 1er janvier au soir. Un mouvement jugé 'incompréhensible' par Eurowings, une autre filiale de Lufthansa, dans un communiqué à destination des passagers. Elle y précise que 30 des 140 vols prévus sur la période devaient être opérés par le personnel de la Germanwings. 

Des négociations houleuses

Un précédent mouvement, les 7 et 8 novembre dernier, avait amené la suppression de 1300 vols. En fin de mois, Lufthansa avait proposé des négociations concernant ses filiales Eurowings, Germanwings et Cityline. Mais le weekend dernier, les discussions entre le syndicat et la société n'ont pas trouvé de point de convergence. L'UFO jugeait les compromis proposés par Lufthansa trop minces. Dans un communiqué, il déclare ne pas avoir obtenu de 'perspectives claires' quant à l'avenir du trafic aérien et évoque ce même manque de perspectives quant aux négociations sur les salaires. 

Parmi ses revendications se trouvent une hausse des rémunérations, une révision des avantages du personnel et un recours plus régulier aux contrats sur le long-terme. L'organisation syndicale doit s'intéresser aux contenus des négociations dimanche.