Filtre anti-arnaques : pourquoi le projet phare de Bercy est critiqué
A peine présenté, le filtre anti-arnaques présenté par l'exécutif fait déjà couler de l'encre. En cause : il prévoit l'utilisation massive du mécanisme de DNS menteur, régulièrement critiqué pour les débordements qu'il peut générer. Explications.
Publié le 18-05-2023 par François Manens
Pilier du projet de loi « Sécuriser et réguler l'espace numérique », présenté la semaine dernière par le ministre délégué à la Transition numérique Jean-Noël Barrot, le filtre anti-arnaques attire déjà les critiques. Pourtant, sa mission a tout pour faire l'unanimité : il doit permettre de couper les phishings -des SMS ou emails frauduleux- avant qu'ils ne piègent leurs victimes pour leur voler de l'argent ou des données personnelles. Arnaque au CPF, à l'envoi de colis, aux impôts, à la vignette Crit'air... les campagnes malveillantes se suivent à un rythme effréné, et elles fonctionnent : d'après le ministère, 18 millions de Français en ont déjà été victimes.
Le problème ? Pour une partie des spécialistes français de la cybersécurité et des réseaux, la fin ne justifie pas les moyens. Dans leur viseur : le dispositif technique choisi pour le projet de loi, jugé trop risqué et ouvert aux débordements.
Les navigateurs en premières ligne du filtre
Concrètement, le filtre anti-arnaques, détaillé à l'article 6 du projet de loi, se présentera comme une liste noire de sites malveillants à bloquer, alimentée en permanence par différentes autorités habilitées (police, gendarmerie, Anssi, régulateurs...). Cette liste sera ensuite envoyée aux navigateurs (Google Chrome, Mozilla Firefox, Microsoft Edge...) et aux fournisseurs d'accès internet (Orange, Bouygues, SFR, Free...) qui auront à charge d'effectuer le blocage, qui se fera par conséquent sur deux niveaux. « Ce déploiement simultan
Les dernières actualités
Publié le 28/04/2024 à 11:02:55
Cause palestinienne : le désaccord de trop pour la gauche françaisePublié le 28/04/2024 à 11:02:50
Guerre en Ukraine : des pourparlers de paix sont actuellement inenvisageables, selon MoscouPublié le 28/04/2024 à 10:43:36
Allemagne : Maximilian Krah, le visage sulfureux de l’AfDPublié le 28/04/2024 à 10:43:31
Tunnel sous la Manche : Getlink se transforme à grande vitessePublié le 28/04/2024 à 10:43:31
Le « Make Europe Great Again » de MacronPublié le 28/04/2024 à 10:43:31
Budget : Bruno Le Maire face aux doutesPublié le 28/04/2024 à 10:43:26
Les jeunes, nouveaux invisibles de la RépubliquePublié le 28/04/2024 à 10:43:21
En Italie, 40 ans de lutte sanglante contre la mafiaPublié le 28/04/2024 à 10:43:17
Bonnes feuilles : la Cour européenne des droits de l’homme, des juges bien mal aimésPublié le 28/04/2024 à 10:43:16
Marseille, laboratoire de la lutte antidroguePublié le 28/04/2024 à 10:43:11
Éric Dupond-Moretti : « Nous allons créer un véritable statut de repenti »Publié le 28/04/2024 à 10:43:09
Michel Barnier : « Emmanuel Macron n’est pas le seul à défendre l’Europe »Publié le 27/04/2024 à 10:43:42
Crise agricole : le gouvernement annonce une nouvelle salve de mesuresPublié le 27/04/2024 à 10:43:36
Dette : ouf de soulagement pour le gouvernement, Fitch et Moody's maintiennent inchangée la note souveraine de la FrancePublié le 27/04/2024 à 10:43:29
Sciences Po Paris : accord entre la direction et les manifestants propalestiniensPublié le 27/04/2024 à 10:43:22
Airbus cherche la parade au rachat de son équipementier Spirit Aerosystems par BoeingPublié le 27/04/2024 à 10:43:14
Trop d'argent pour une utilité questionnée : l'IA générative déçoit déjàPublié le 27/04/2024 à 10:43:06
Pourquoi le démarrage en trombe de la Citroën C3 électrique est en trompe-l'oeilPublié le 27/04/2024 à 10:43:05
Le gouvernement veut stocker le CO2 en France : comment fait-on et à quel prix ?Publié le 27/04/2024 à 10:43:03
Loi énergie-climat : le virage sur l'aile de Roland Lescure