Électricité : le froid arrive mais la baisse de consommation des Français écarte le risque de coupure
Avec la baisse des températures, faut-il craindre une pénurie d'électricité en France après les risques de coupures évoqués l'hiver dernier ? Malgré l'arrivée d'une vague de froid la semaine prochaine, la situation a bien changé, et les signaux semblent tous au vert. En cause : un regain de la production, mais aussi et surtout une baisse structurelle de la consommation.
Publié le 05-01-2024 par Marine Godelier
Qu'il paraît loin le temps de l'alerte générale sur un possible manque d'électricité en France. Alors qu'à la même période l'an dernier, le passage de l'hiver tourmentait le gouvernement au point qu'il préparait le terrain à d'éventuelles coupures tournantes, la situation a bien changé.
Pour preuve : malgré l'arrivée d'une vague de froid la semaine prochaine, du 8 au 14 janvier, le marché a réagi très modérément. « Les prix de l'électricité négociés sur les bourses d'échange [qui sont au plus bas depuis presque deux ans, ndlr] ont peu fluctué après cette annonce », explique Emeric de Vigan, vice-président chargé des marchés électricité chez Kpler. Signe que le risque d'un manque de courant s'éloigne, après la crise de production historique ayant secoué le pays à partir de 2022.
« A cette époque, les cours montaient en flèche au moindre aléa, y compris une possible baisse des températures, car les acteurs de marché craignaient une pénurie. Le fait que ce ne soit plus le cas indique une vraie détente », précise Nicolas Leclerc, cofondateur du cabinet de conseil en énergie à destination des entreprises et collectivités Omnegy.
Mieux : la France pourrait même ne pas devoir importer davantage d'électricité qu'elle en exporte la semaine prochaine, depuis l'Allemagne notamment, ce qu'elle fait pourtant habituellement en hiver.
« On sera peut-être importateur net sur certaines heures de pointe de demande, mais sur la journée ce n'est vraiment pas sûr ! », pronostique Nicolas Goldbe
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