TotalEnergies, la RATP, la SNCF... Les mouvements de grève se multiplient en France et EDF n'y échappe pas. Sur plusieurs sites du groupe, les salariés sont en grève depuis fin septembre car ils souhaitent que leurs salaires soient revus à la hausse. Et tandis que plusieurs centrales sont d'ores et déjà à l'arrêt à cause de problèmes de corrosion notamment, EDF doit repousser le redémarrage de cinq réacteurs.

Un hiver qui risque d'être tendu

La grève menée par certains salariés va ainsi « avoir un impact sur le planning de retour en production de certains réacteurs » a officiellement indiqué EDF dont les finances sont également touchées. Les retards vont aller d'un jour à trois semaines. Concernant les réacteurs en production, des baisses de puissance temporaires sont possibles selon la porte-parole d'EDF. Belleville, Bugey, Cattenom, Cruas, Dampierre, Gravelines... Samedi matin et selon la CGT, on comptait neuf sites EDF touchés par le mouvement de grève. Une réunion en lien avec les négociations salariales est programmée demain mardi 18 octobre. À l'heure actuelle, seulement 30 réacteurs sur 56 sont en service. Emmanuel Macron vise les 45 réacteurs en service d'ici à janvier 2023. L'hiver s'annonce tendu côté énergie. Les Français, professionnels comme particuliers, sont d'ailleurs toujours invités à faire preuve de sobriété énergétique.