Dette : à une semaine de la note de S&P, les dépenses publiques de la France sont jugées « excessives » par Bruxelles

Bercy

La Commission européenne estime que la France et trois autres pays (Belgique, Croatie, Finlande) « risquent de ne pas être en ligne avec les recommandations » budgétaires de l'UE pour l'an prochain, en raison de dépenses publiques excessives.

Publié le 22-11-2023 par latribune.fr

La France s'en serait bien passée. Alors que l'agence de notation Standard and Poor's (S&P) va se prononcer le 1er décembre sur la note de la dette française, le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, a déclaré que la France mais aussi la Belgique, la Croatie et la Finlande, « risquent de ne pas être en ligne avec les recommandations » budgétaires de l'Union européenne pour l'an prochain, en raison de dépenses publiques excessives. Autrement dit, ces quatre pays doivent « réduire les dépenses » pour respecter les limites européennes, lesquelles fixent deux plafonds à ne pas dépasser : celui du déficit public à 3% du produit intérieur brut (PIB) et celui de la dette publique à 60% du PIB.

Désactivées début 2020 pour éviter un effondrement de l'économie européenne touchée par la pandémie de Covid, ces règles budgétaires de l'UE ont été prolongée jusqu'à fin 2023 en raison des répercussions de la guerre en Ukraine mais le Pacte de stabilité sera réactivé au 1er janvier prochain.

Bercy serein

En France, Bercy ne semble pas pour autant inquiet par les propos de Valdis Dombrovskis. La France est « en ligne » sur la réduction du déficit public, lequel est attendu à 4,4% du produit intérieur brut (PIB), après 4,8% en 2023, assure-t-on au ministère des Finances, en confirmant l'objectif de le ramener à partir de 2027 à 3%, la limite fixée par le Pacte de stabilité. L'endettement resterait stable à 109,7% du PIB en 2024, pour atteindre 108,1% en fin de quinquen

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