Conditions de travail, salaires : la colère monte chez Stellantis
Face à une inflation galopante et considérant les excellents résultats du groupe, les salariés attendent un effort conséquent de la direction.
Publié le 27-09-2022 par Esther Buitekant
Les propositions de la direction jugées insuffisantes
Le constructeur automobile né il y a 18 mois de l'alliance entre PSA et Fiat Chrysler fait face à sa première crise sociale. La direction de Stellantis a rendez-vous mardi matin avec les syndicats pour faire un point sur les mesures à venir concernant le pouvoir d'achat. En février dernier, les négociations annuelles n'avaient abouti à aucun accord, les syndicats jugeant la proposition de la direction insuffisante, compte tenu des bénéfices de l'entreprise en 2021 et du niveau de l'inflation. La direction avait proposé une enveloppe globale d'augmentation de 3, 2 % et le déblocage d'un intéressement de 4.000 euros minimum. Mais les salariés attendent un nouvel effort, surtout avec la nouvelle hausse des prix et les excellents résultats du groupe au premier semestre 2022. 'L'attente des salariés est immense', pointe le délégué central de Force Ouvrière, Olivier Lefebvre.
Du remous et des grèves dans plusieurs sites
Pour faire entendre leur voix, les syndicats ont lancé des appels à la grève sur plusieurs sites, notamment à Charleville-Mézières et à l'usine Stellantis de Mondeville, près de Caen. Mais sur ce dernier site, les revendications dépassent le seul cadre des salaires. Les salariés demandent également de meilleures conditions de travail et plus de clarté dans leurs emplois du temps. CFDT, CFE-CGC et CGT demandent une augmentation des salaires et confirment que la grogne va au-delà des questions d'argent. 'L'exaspération ne cesse de monter. La fusion a fait beaucoup de dégâts et les salariés sont désorientés.', affirme Christine Virassamy, délégué central CFDT.
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