Une facture multipliée par 10

Dès le mois de décembre dernier, Mathieu Thomazeau, le président de Cofigeo - qui commercialise les marques William Saurin, Garbit, Panzani, ou encore Raynal et Roquelaure - annonçait la couleur... Il allait devoir fermer ses sites les plus gourmands en énergie, compte tenu du coût du gaz et d'électricité nécessaires à la cuisson et à la stérilisation des plats cuisinés, multiplié par dix en un an. A cette hausse, expliquait-il, s'ajoutent celles des matières premières utilisées ; telles que le boeuf, le porc et les tomates, mais aussi des emballages et du transport. Pour conclure, Mathieu Thomazeau avait expliqué que son groupe ne pouvait tout simplement plus « plus subir des vagues d'inflation qui finissaient par (le) submerger ».

800 personnes en chômage technique

Cofigeo a donc mis son plan a exécution dès le 02 janvier... Ont ainsi été interrompues, les productions des usines de Pouilly-sur-Serre (Aisne), Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne), Capdenac (Aveyron) et Camaret-sur-Aigues (Vaucluse), qui fournissent 80 % de la production. Sur les 1.200 salariés de ces sites, 800 sont placés en chômage technique, après qu'un « accord d'activité partielle de longue durée » (APLD) ait été signé avec les syndicats représentatifs. Le groupe a indiqué  espérer « que cet arrêt ne dépassera pas un mois ».