Carburants de synthèse : pourquoi c'est un non-sens pour l'industrie l'automobile
La signature du texte actant la fin des voitures thermiques à horizon 2035 en Europe a été reportée sine die à cause du blocage de Berlin. Le gouvernement d'Olaf Scholz prône l'ouverture aux carburants de synthèse dans le projet de loi. Une décision incompréhensible pour beaucoup, même pour les constructeurs allemands. Explications.
Publié le 17-03-2023 par Marie Nidiau
« Nous devons disposer de toutes les options. » C'est ce qu'a déclaré à la Commission européenne Volker Wissing, le ministre allemand des Transports et membre du Parti libéral-démocrate (FDP, pour Freie Demokratische Partei), lors du vote final des 27 pays membres de l'UE sur la fin des voitures thermiques à horizon 2035 qui avait lieu mardi dernier.
À la surprise générale, les Allemands, pourtant favorables au texte initialement, ont décidé de bloquer le vote. Celui-ci a été reporté « à une réunion ultérieure ». La raison : l'ouverture du projet de loi en faveur des carburants de synthèse, même après 2035. Une demande qui pourrait s'expliquer par la mainmise de la plus grande puissance économique européenne sur le moteur thermique, mais qui est, en réalité, une décision avant tout politique.
Avec l'avènement du moteur électrique, l'Allemagne perd son leadership
De l'autre côté du Rhin, l'industrie automobile représente le 1er secteur industriel et a généré un chiffre d'affaires de 436 milliards d'euros en 2021 avec plus de 800.000 emplois associés à ce secteur. Un mastodonte qui a tissé un fort réseau de petites et moyennes entreprises autour du thermique.
En effet, ce dernier a longtemps fait la renommée de l'Allemagne par sa supériorité technologique et a permis au pays d'être largement compétitif face aux autres grandes puissances, notamment la Chine.
Mais avec la bascule ve
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