Attaque du Hamas en Israël : la désinformation au sommet sur "X"

Attaque du Hamas en Israël : la désinformation au sommet sur "X"

X semble avoir le plus grand mal à modérer les contenus postés sur sa plateforme où les 'fake news' se multiplient.

Publié le 11-10-2023 par Esther Buitekant

Plus de 50 millions de messages échangés au cours du week-end sur X


Depuis l'attaque du groupe armé palestinien du Hamas le samedi 7 octobre sur Israël, les réseaux sociaux sont devenus le théâtre d'un autre genre de guerre. Une guerre de l'information et de la vérité. Le compte de sécurité de X (ex-Twitter) a notamment constaté "une augmentation du nombre d'utilisateurs actifs quotidiens dans la zone de conflit", avec "plus de 50 millions de messages postés dans le monde entier sur l'attaque terroriste' durant le week-end. Des contenus choquants ont largement circulé sur le réseau social d'Elon Musk, tout comme des photos et vidéos parfois mises en scène, sorties de leur contexte ou largement antérieures aux événements. Des séquences tirées de jeux-vidéos ont même été diffusées, semant la confusion dans l'esprit des internautes dans un contexte de grande tension. Les fausses informations ont flambé sur X, émanant parfois de comptes certifiés disposant de la fameuse coche bleue. 'Les posts diffusant de fausses informations avec la certification ont enregistré un grand nombre d'engagements. Cela a ajouté au chaos ambiant,' explique Chine Labbé, rédactrice en chef de NewsGuard.


La politique d'Elon Musk pointée du doigt


'C'était le premier véritable test de la version Twitter d'Elon Musk' et la plateforme a 'échoué de manière spectaculaire', observe Mike Rothschild, chercheur, cité par l'agence Bloomberg. Elon Musk est notamment pointé du doigt pour avoir licencié massivement et donc réduit considérablement le nombre de personnes chargées de modérer les contenus postés. Le PDG de Tesla et SpaceX a également invité ses abonnés à suivre des comptes relayant de fausses informations, parfois antisémites. Même si le post a fini par être supprimé, il avait déjà, selon le Washington Post, été vu 11 millions de fois.

 

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