Alimentation : le gouvernement veut rendre plus explicite la hausse des prix dans les supermarchés
Le gouvernement a soumis à Bruxelles un projet d'arrêté contraignant à horizon mars. Objectif : obliger les supermarchés à expliciter davantage les cas de « shrinkflation » ou « réduflation », quand les quantités d'un produit sont réduites, mais que que son prix reste inchangé ou devient plus élevé.
Publié le 03-01-2024 par latribune.fr
A défaut de pouvoir faire baisser les prix, le gouvernement s'attaque à la « shrinkflation » ou, en français, la « réduflaction ». Il s'agit d'une pratique des fabricants de produits de grande consommation, agro-industriels ou distributeurs, consistant à réduire les quantités des produits vendus plutôt que d'augmenter - trop - significativement les prix.
Le ministère de l'Economie travaille à un projet d'arrêté à horizon mars « pour répondre à la demande des consommateurs d'être mieux informés en cas de ''shrinkflation'' sur certains produits », a indiqué ce mardi à l'AFP le cabinet de la ministre déléguée notamment au Commerce Olivia Grégoire.
Une pratique légale
Le gouvernement prévoit d'imposer aux supermarchés de faire figurer, sur les références ayant fait l'objet d'une réduction des portions, la mention « pour ce produit, la quantité vendue est passée de X à Y et son prix au (préciser l'unité de mesure concernée) a augmenté de ...% ou ...EUR », selon le projet d'arrêté que l'AFP a consulté ce lundi.
Cette mention doit être placée « directement sur l'emballage ou sur une étiquette attachée ou placée à proximité de ce produit, de façon visible, lisible », précise encore le texte. Le projet d'arrêté a été soumis pour avis à la Commission européenne, indique encore le cabinet d'Olivia Grégoire, confirmant une information du média spécialisé LSA. « Si la Commission ne fait aucun commentaire sur le projet notifié, alors la publication au Journal officiel pourra avoir lieu à la
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