Akbar Al Baker, le boss de Qatar Airways, joue la gagne au salon du Bourget

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Parmi les acteurs de l'aérien, la parole d'Akbar Al Baker passe rarement inaperçue. Le salon du Bourget est donc l'occasion pour lui de faire le point sur les sujets en cours, ou tout juste achevés comme l'homérique affrontement avec Airbus qui semble désormais avoir laissé la place à un accord « gagnant-gagnant ». Le patron de Qatar Airways est aussi revenu sur les grands sujets du moment, à savoir la décarbonation, les difficultés de la chaîne d'approvisionnement industrielle, la bulle du fret ou encore la nouvelle concurrence des compagnies saoudiennes.

Publié le 20-06-2023 par Léo Barnier

C'est tout un symbole. Alors que Qatar Airways et Airbus étaient en guerre ouverte il y a encore quelques mois, les deux partenaires convolent à nouveau comme l'a expliqué Akbar Al Baker, directeur général de la compagnie qatarie, interrogé lors du salon du Bourget. Au point pour ce dernier d'amener rien de moins que l'un des ses A350-1000 sur l'exposition statique du grand show aéronautique qui a débuté ce lundi. Le long-courrier d'Airbus était pourtant à l'origine du litige.

Tout va bien (mieux) avec Airbus

Après s'être déchirés pendant 18 mois, allant jusqu'à porter leur différend devant la Haute Cour de justice de Londres, Airbus et Qatar Airways ont fini par trouver un accord en février dernier pour régler « à l'amiable » leur contentieux, sans reconnaissance de responsabilité de part et d'autre, et ont abandonné les procédures juridiques qu'ils avaient lancées mutuellement. A ce sujet, Akbar Al Baker a déclaré ce lundi que « les deux parties ont été gagnantes. Nous sommes satisfaits de l'accord que nous avons conclu avec nous. Et ils sont satisfaits de l'accord qu'ils ont conclu avec nous. »

Il n'a pas dévoilé pour autant les termes de l'accord trouvé, se contentant d'indiquer que « Airbus est un fournisseur important pour moi et nous sommes un client important pour eux. Nous devions donc tracer une limite quelque part. » Ce qui est sûr, c'est que les négociations ont dû être ardues tant l'affaire avait pris de l'ampleur : confrontée à des problèmes de revêtement sur se

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