Au circuit Paul Ricard, la diversification comme moteur du modèle économique
Malgré le départ de la F1, le circuit Paul Ricard tourne à plein régime. Le fruit d'un travail de diversification et d'ouverture entamé au début des années 2010.
Publié le 26-03-2024 par Rémi Baldy
Il faut plusieurs minutes à rouler à travers les collines typiquement provençales à la frontière du Var et des Bouches-du-Rhône pour arriver sur le circuit Paul Ricard. La quiétude ambiante autour de ce site, domicilié dans la commune varoise du Castellet, est trompeuse. « Nous sommes entre 280 jours et 300 jours de roulage, c'est-à-dire d'exploitation de la piste principale, par an. C'est presque le maximum puisque l'arrêté d'exploitation nous impose 60 jours de fermeture », prévient Stéphane Clair, directeur général du circuit. Lors de son arrivée à ce poste en 2012, la situation était bien éloignée de celle d'aujourd'hui. « On m'a demandé de rouvrir le circuit, la motivation était économique », rappelle celui qui s'occupait alors d'une agence d'événementiel spécialisée dans le sport mécanique. Sa prise de poste au début des années 2010 coïncide en effet avec la fin de la deuxième vie de la piste varoise.
Créé en 1970 par Paul Ricard, le circuit est pendant trois décennies un lieu très populaire où le public vient en masse. Le passage au nouveau millénaire marque un changement radical. Le circuit vient tout juste d'être repris par une figure du monde de la Formule 1, l'Anglais Bernie Ecclestone, via le groupe Excelis toujours propriétaire aujourd'hui. Pendant près de dix ans, « Le Castellet » - comme il est appelé couramment - devient un terrain de jeu dédié aux professionnels et à certains VIP. Une période pendant laquelle les infrastructures vieillissantes ont été remises
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