5G : l'Arcep lève le voile sur le processus d'attribution des fréquences

France: un texte pour securiser le deploiement de la 5g

L'autorité française de régulation des télécoms a donné jeudi le coup d'envoi officiel de la procédure d'enchères attendue par les opérateurs pour les fréquences qui seront utilisées pour la 5G, la nouvelle génération de technologie mobile, en publiant leur cahier des charges.

Publié le 22-11-2019 par AFP

Les règles du jeu ont enfin été dévoilées. L'autorité française de régulation des télécoms (Arcep) a donné jeudi le coup d'envoi officiel de la procédure d'enchères attendue par les opérateurs pour les fréquences qui seront utilisées pour la 5G, la nouvelle génération de technologie mobile, en publiant leur cahier des charges.

La 5G, par les débits importants et le très faible temps de réaction (latence) qu'elle devrait offrir, doit accélérer la numérisation de l'économie et permettre à terme le développement de nouveaux services, de la voiture autonome à la santé connectée en passant par une accélération de la robotisation de l'industrie, notamment.

Le cahier des charges, publié ce jeudi, fixe les conditions d'attribution des fréquences 3,4 à 3,8 gigahertz (GHz). Selon le communiqué de l'Arcep, chaque opérateur disposera d'un minimum de 50 mégahertz (MHz) de bande de fréquence, mais pourra monter jusque 100 MHz maximum, par bloc de 10 MHz, à un prix qui devrait être dévoilé dans les prochains jours par le gouvernement.

La taille minimale des blocs faisait l'objet d'une intense discussion entre les opérateurs, le régulateur et le gouvernement, car elle détermine la capacité des opérateurs à proposer plus ou moins de services avec le risque, pour y parvenir, de devoir débourser plus pour arriver à la taille souhaitée.

Un processus qui a pris du retard

"L'Arcep a proposé de retenir une taille de bloc de 60 MHz pour répondre à l'ensemble des orientations fixées par le gouvernem

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