Eolien en mer flottant : la France s’est-elle engagée dans une guerre des prix intenable ?
Des acteurs de l'éolien en mer s'inquiètent du prix très agressif auquel sortira le premier parc éolien flottant commercial français. Avec un prix inférieur à 100 euros du mégawattheure, ce tarif devrait être significativement inférieur à ce que l'on observe au Royaume-Uni. De quoi s'interroger sur la viabilité économique de ce projet et de son impact sur une filière industrielle européenne déjà très fragilisée.
Publié le 13-05-2024 par Juliette Raynal
Cela devait être une première mondiale. La France devait révéler au premier semestre 2024 le nom de l'industriel sélectionné pour construire le premier parc éolien flottant commercial au monde, d'une puissance de 250 mégawatts, situé à 20 kilomètres au large des côtes de Belle-Île-en-Mer, après un an de retard sur l'organisation de l'appel d'offres numéro 5 (AO5). Tout laissait croire que le nom de l'heureux élu serait révélé le jeudi 2 mai, lors d'un discours gouvernemental consacré à l'accélération de l'éolien en mer. C'était sans compter sur un couac inattendu et inédit dans l'appel d'offres : le candidat désigné comme lauréat pressenti s'est finalement désisté. Et ce, très probablement en raison du caractère intenable du prix sur lequel ce même candidat s'était initialement engagé.
« A l'issue de l'instruction, une première société lauréate avait été désignée comme lauréat pressenti de la procédure, mais cette dernière a, par la suite, décidé de ne pas remettre la garantie bancaire nécessaire à la confirmation de son statut de lauréat », explique une source ministérielle. « Conformément aux dispositions du cahier des charges et du code de l'énergie, cette société s'est vue retirer son statut de lauréat pressenti et une seconde entreprise a été désignée lauréate. Sa nomination interviendra au dépôt de garantie bancaire », poursuit cette même source.
Des garanties bancaires colossales
Dans le détail,
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