Zoos et parcs animaliers aux aguets

Rodolphe Delord

SÉRIE D'ÉTÉ - Centre-Val de Loire (2/4). Le ZooParc de Beauval, dans le Loir-et-Cher, et la réserve zoologique de la Haute-Touche, dans l'Indre, ont rouvert depuis début juin. Les conséquences de la crise sanitaire sont essentiellement financières pour le premier, tandis qu'elles touchent à la mission pédagogique du second.

Publié le 17-08-2020 par Guillaume Fischer à Tours

550 000 entrées perdues en deux mois et demi. Rodolphe Delord, propriétaire du ZooParc de Beauval qui couvre 40 hectares à Selle-sur-Cher, a fait ses comptes. Exploitant d'un des tout premiers sites touristiques de la région avec 1 600 000 visiteurs par an, plus de 900 salariés et 35 000 animaux de 800 espèces différentes, le dirigeant anticipe une baisse de 40 % de son chiffre d'affaires cette année, pour 70 millions d'euros en 2019. Un manque à gagner que Rodolphe Delord espère minorer grâce au bon redémarrage de la fréquentation depuis le 2 juin, date de la réouverture. « Si juin a été calme, le mois de juillet est excellent, se félicite l'exploitant de Beauval. Touristes et habitants de la région ont envie de prendre l'air et redécouvrir les grands espaces mis à leur disposition en France. C'est l'effet bénéfique du confinement. »

Durant la crise sanitaire, Rodolphe Delord avait été aux premières loges du lobbying engagé par la filière pour accélérer la réouverture des lieux touristiques. Il s'était ainsi adressé directement à Emmanuel Macron lors la visioconférence organisée le 24 avril et a obtenu une date avancée pour le redémarrage de l'activité. Premier effet du trou d'air, le ZooParc de Beauval a largement baissé cette année le recrutement de personnels saisonniers, sans jamais rogner sur les équipes de soigneurs d'animaux.

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S'adapter aux règles sanitaires

Avec 65 000 visiteurs seulement, la réserve z

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