Une introspection 'difficile mais importante' 

La plateforme de vidéo en ligne fait partie des entreprises à qui la pandémie et les différents confinements ont permis de réaliser des chiffres exceptionnels. Le groupe américain avait même triplé sa taille. Mais bientôt trois ans plus tard, Zoom emboîte le pas d'autres entreprises de la Tech ayant licencié en masse, comme Amazon ou encore Google, et vient d'annoncer le licenciement d'environ 1.300 salariés, soit 15 % de ses effectifs. Concédant 'des erreurs', le PDG de Zoom, Eric Yuan a publié un billet sur le blog de l'entreprise pour justifier sa décision. 'Alors que le monde est en transition vers une vie post-pandémique, nous constatons que les gens et les entreprises continuent à compter sur Zoom. Mais l'incertitude de l'économie mondiale, et son effet sur nos clients, signifie que nous devons faire une introspection difficile - mais importante - pour nous réinitialiser afin de pouvoir résister à l'environnement économique, répondre aux besoins de nos clients et réaliser la vision à long terme de Zoom.', a-t-il écrit. 

Le PDG réduit son salaire et renonce à son bonus

Dans ce contexte difficile, Eric Yuan a également annoncé que par souci de 'responsabilité' il allait réduire son salaire de 98 % et renoncer à son bonus pour l'année en cours. Un effort que vont également consentir les membres du comité exécutif du groupe avec une baisse de salaire de 20 % et l'abandon de leur rémunération variable. 'Notre trajectoire a changé à jamais pendant la pandémie, lorsque le monde a été confronté à l'un de ses plus grands défis, et je suis fier de la façon dont nous nous sommes mobilisés en tant qu'entreprise pour que les gens restent connectés.', a rappelé Eric Yuan. Mais le retour à la réalité est aujourd'hui brutal pour les 'zoomies', le nom donné aux salariés du groupe, qui ont été informés par mail de leur licenciement.