Zone euro: Christine Lagarde (BCE) refuse de parler de "stagflation"
« La situation actuelle ne peut être comparée à celle des années 1970 », a déclaré la présidente du directoire de la Banque centrale européenne. A la différence de Christine Lagarde, l'économie européenne « stagne de facto », a, en revanche, affirmé un autre membre du directoire de la BCE.
Publié le 08-05-2022 par latribune.fr
C'était le 30 mars, près d'un mois après le déclenchement de l'invasion russe en Ukraine. La présidente de la Banque centrale européenne déclarait que « plus la guerre durera[it], les coûts économiques ser[aient] élevés et plus la probabilité de perspectives défavorables sera[it] grande ».
« Avec une réponse politique appropriée, nous pouvons atténuer les conséquences économiques de la guerre et gérer les niveaux élevés d'incertitude auxquels nous sommes confrontés », estimait, en même temps, Christine Lagarde.
Définissant alors la « stagflation » comme « une récession de l'économie sur une base durable et une inflation élevée, qui continue à augmenter », la patronne de la BCE considérait que cette dernière pouvait être évitée.
« La situation actuelle ne peut être comparée à celle des années 1970 »
« Bien que le degré inhabituel d'incertitude puisse signifier un ralentissement combiné de la croissance et une inflation élevée, la situation actuelle ne peut être comparée à celle des années 1970 », a-t-elle réaffirmé, ce 7 mai, au quotidien slovène.
Le scénario de « stagflation » n'est « pas actuellement notre référence » a poursuivi Christine Lagarde. Certes le choc pétrolier avait aussi fait s'effondre l'économie, mais l'inflation était bien plus élevée qu'en ce moment. D'autant qu'à la différence d'il y a cinquante ans, « nous ne voyons pas (...) aujourd'hui » d'augmentation de salaires en réponse à l'inflation.
Cette guerre « est avant tout une tragédie humaine » qui a aus
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