Voitures électriques : le bonus écologique va-t-il vraiment profiter à l'industrie française ?

Renault Megane E-Tech

La liste des modèles bénéficiant du bonus environnemental sera annoncée en décembre. Elle devrait exclure les constructeurs chinois, afin de protéger l'industrie automobile française et européenne. Seul hic, les modèles made in France resteront 5.000 à 10.000 euros plus chers que leurs homologues chinois.

Publié le 20-09-2023 par Marie Nidiau

Cette semaine, le décret qui conditionne l'accès au bonus écologique doit être publié au Journal officiel. Basée sur les critères de production des matériaux du véhicule, sa batterie ainsi que son transport, cette subvention, exclurait, de fait, les constructeurs chinois. Certains industriels européens pourraient, eux aussi, être évincés, comme Renault. Et pour cause, la Dacia Spring électrique est produite en Chine. Cette mesure s'inscrit pourtant dans un contexte décisif pour l'Europe, en particulier pour la France, qui souhaite protéger son industrie automobile face à l'afflux massif sur le marché des voitures électriques venues de l'Empire du Milieu.

L'Union européenne a en effet annoncé la semaine dernière son intention de lancer une enquête sur les subventions massives du gouvernement chinois accordées à son industrie automobile électrique. En retour, les Etats-Unis ont également accéléré cette transition grâce à leur Inflation Reduction Act. De son côté, la France compte bien protéger ses constructeurs nationaux, en lançant son bonus écologique conditionné à l'empreinte carbone. Si le bonus peut sembler vertueux en terme écologique, il n'est toutefois pas certain que l'industrie européenne, et surtout française, gagne au change.

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